"Les factions rebelles ont exprimé leur accord de principe sur la
possibilité de parvenir à un cessez-le-feu temporaire, à condition que
cela se fasse (...) avec des garanties obligeant la Russie, l'Iran et
les milices confessionnelles et mercenaires qui leur sont rattachées à
cesser le combat", a affirmé dans un communiqué le chef du Haut comité
de négociations (HCN) Riad Hijab.
"Il n'y aura de trêve que si le combat cesse de manière simultanée de la
part de tous les belligérants, si le siège des régions et des villes
est levé, si l'aide humanitaire est livrée à ceux qui la nécessite et si
les prisonniers" sont libérés, précise le communiqué.
Une réunion de l'ISSG, qui devait avoir lieu samedi à Genève, a été reportée, a annoncé la porte-parole de la diplomatie russe.
Quant aux négociations sous l'égide de l'ONU entre le régime et l'opposition, suspendues le 3 février, elles sont au point mort.
Le secrétaire d'État américain John Kerry a admis qu'il restait "encore
beaucoup de travail" avant de parvenir à un cessez-le-feu. Il se
trouvait samedi soir en Jordanie où il doit s'entretenir dimanche de la
Syrie avec le roi Abdallah II.
En près de cinq ans, le conflit a fait 260.000 morts et poussé des
millions de personnes à l'exil, notamment dans le royaume hachémite.
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