dimanche 11 octobre 2015

Israël/Palestine : Refus "catégorique"

La décision a été prise "au niveau politique: le recours aux armes (à feu) dans les affrontements entre le peuple et les soldats de l'occupation est interdit", dit à l'AFP Adnane al-Damiri, porte-parole des services de sécurité palestiniens. Il parle d'une "stratégie palestinienne claire d'appuyer un mouvement de résistance populaire", mais non une flambée de violences.
Le président palestinien Mahmod Abbas, qui dénonçait déjà la militarisation de la lutte durant la deuxième Intifada, s'est lui-même dit contre "une escalade militaire et sécuritaire", et a appelé ses forces de sécurité à "prendre les mesures nécessaires" pour l'empêcher.
Quant aux représentants locaux des 13 mouvements palestiniens qui se réunissent toutes les semaines à Ramallah, leur coordinateur, Essam Bakr, affirme à l'AFP qu'ils sont tous sur la même ligne.
Le refus d'une militarisation est "catégorique" car elle ferait "fondre le nombre de manifestants et donnerait à l'occupation une excuse pour lancer ses chars et ouvrir le feu sur les Palestiniens", souligne-t-il.
Le contrôle de la direction palestinienne est toutefois limité à la Cisjordanie où elle est en outre contestée. Elle et les mouvements palestiniens sont interdits d'activité à Jérusalem, où les troubles abondent. L'Autorité palestinienne n'a pas non plus de prise sur les Arabes israéliens qui s'agitent en solidarité avec les Palestiniens.
Elle est à couteaux tirés avec le mouvement islamiste Hamas, qui exerce une domination sans partage sur la bande de Gaza, l'autre territoire séparé de la Cisjordanie mais censé constituer avec elle un Etat palestinien.

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