dimanche 11 octobre 2015

Israël/Palestine : Les dirigeants palestiniens apparemment décidés à contenir l'escalade

Les dirigeants palestiniens veillent à ce que la confrontation avec les Israéliens en reste aux jets de pierres et qu'on ne sorte pas les fusils. Une leçon apprise au cours de la deuxième Intifada, disent responsables politiques et sécuritaires.
Alors que les forces de sécurité palestiniennes s'étaient lancées armes à la main dans le soulèvement de 2000-2005, elles surveillent les heurts actuels et "sont vigilantes à ce qu'aucune arme à feu ne soit utilisée", dit un responsable sécuritaire palestinien en Cisjordanie occupée.
Sur le terrain, les hommes de la police et du renseignement palestiniens laissent les jeunes lancer leurs cailloux, ont constaté les journalistes de l'AFP. Mais ils s'assurent que ceux qui rejoignent les manifestations y vont sans armes à feu. Celles-ci abondent pourtant, notamment dans les camps de réfugiés.
A Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne en Cisjordanie, on dit avoir retenu la leçon. En 2000, quelques semaines après le début des manifestations populaires, les armes à feu avaient commencé à parler après les jets de pierres initiaux. Israël avait alors déployé ses chars, réoccupé la quasi-totalité de la Cisjordanie, mobilisé pour la première fois depuis 1967 des avions de combat pour bombarder les Palestiniens.
Il avait détruit la quasi-totalité des infrastructures de l'Autorité et mis le siège devant la présidence de Yasser Arafat, dirigeant historique palestinien décédé en novembre 2004.
Dix ans après, il semble aux dirigeants en Cisjordanie qu'ils ont encore plus à perdre. Ils ont obtenu le statut d'Etat observateur à l'ONU, leur drapeau flotte désormais à l'ONU et ils se réclament d'une entité appelée "Etat de Palestine".

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