vendredi 16 octobre 2015

Israël/Palestine : Quelle place pour la diplomatie?

Les experts soulignent la quasi-impossibilité de contrer les attaques au couteau de la part d'individus isolés.
Les autorités israéliennes comme palestiniennes ont paru jusqu'alors impuissantes à calmer les esprits parmi une jeunesse exaspérée par l'occupation et la colonisation, encouragée par les réseaux sociaux et aiguillonnée par les incantations religieuses.
Pour le gouvernement israélien, la violence provient d'un refus de l'existence même d'Israël et les incitations à la haine proférées selon lui par les dirigeants palestiniens.
"Il est temps que le président (palestinien) Abbas cesse non seulement de justifier les violences, mais d'appeler aux violences", a dit Netanyahu à la presse.
Difficile de discerner dans ce contexte exacerbé quelle part peut revenir à la diplomatie. Netanyahu s'est redit prêt à rencontrer M. Abbas, y compris en présence du roi Abdallah de Jordanie. Washington a annoncé pour sa part que le secrétaire d'Etat américain John Kerry se rendrait "bientôt" dans la région.
Alors que les relations entre les grands alliés américain et israélien ont été refroidies par le dossier du nucléaire iranien, Israël a mal pris des déclarations américaines semblant établir un lien entre les violences actuelles et la colonisation.
"Ce que nous voyons n'est pas le résultat d'une vague massive de colonisation", a dit Netanyahu, "parce qu'il n'y a pas eu de vague massive de colonisation".

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