mercredi 18 septembre 2013

Syrie : Washington insiste pour une résolution forte sur la Syrie

L’accord américano-russe conclu ce week-end à Genève en vue du démantèlement de l’arsenal chimique syrien doit faire l’objet d’une résolution des Nations unies suffisamment forte pour contraindre Bashar al Assad de s’y conformer, a insisté mardi John Kerry.
"Cela n’aura lieu qu’avec l’adoption d’une résolution forte aux Nation unies. Cela aura lieu avec la pression du monde, avec la Russie à nos côtés dans cet effort et, cela aura lieu, en fin de compte, si Assad respecte ce qu’il a accepté de faire", a déclaré le secrétaire d’Etat américain, s’adressant à la presse au Capitole.
"Il est important que la menace du recours à la force reste sur la table pour garantir que le régime d’Assad se conforme (à l’accord). Nous allons donc continuer à insister sur ce point", a-t-il poursuivi.
Les membres permanents du Conseil de sécurité ont commencé mardi à débattre d’un projet de résolution d’inspiration occidentale sur la destruction des armes chimiques syriennes.
Après une heure de discussions, Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie sont convenus de se réunir à nouveau aujourd’hui.
Washington, Paris et Londres ont plaidé lundi pour une résolution "robuste" et "contraignante", mais la Russie s’oppose à toute référence au chapitre VII de la charte des Nations unies, qui autorise des sanctions pouvant aller jusqu’au recours à la force.
John Kerry et d’autres membres du gouvernement ont passé l’essentiel de la journée à informer les parlementaires américains des derniers développements du conflit syrien.
Le secrétaire d’Etat a notamment été entendu à huis clos par la commission sénatoriale des Affaires étrangères au sujet de ses discussions de Genève avec son homologue russe Sergueï Lavrov. Sa collaboratrice Wendy Sherman a quant à elle fait le point par téléphone avec la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants.

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