L’accord américano-russe conclu ce week-end à Genève en vue du
démantèlement de l’arsenal chimique syrien doit faire l’objet d’une
résolution des Nations unies suffisamment forte pour contraindre Bashar
al Assad de s’y conformer, a insisté mardi John Kerry.
"Cela n’aura lieu qu’avec l’adoption d’une résolution forte aux Nation
unies. Cela aura lieu avec la pression du monde, avec la Russie à nos
côtés dans cet effort et, cela aura lieu, en fin de compte, si Assad
respecte ce qu’il a accepté de faire", a déclaré le secrétaire d’Etat
américain, s’adressant à la presse au Capitole.
"Il est important que la menace du recours à la force reste sur la table
pour garantir que le régime d’Assad se conforme (à l’accord). Nous
allons donc continuer à insister sur ce point", a-t-il poursuivi.
Les membres permanents du Conseil de sécurité ont commencé mardi à
débattre d’un projet de résolution d’inspiration occidentale sur la
destruction des armes chimiques syriennes.
Après une heure de discussions, Chine, Etats-Unis, France,
Grande-Bretagne et Russie sont convenus de se réunir à nouveau
aujourd’hui.
Washington, Paris et Londres ont plaidé lundi pour une résolution
"robuste" et "contraignante", mais la Russie s’oppose à toute référence
au chapitre VII de la charte des Nations unies, qui autorise des
sanctions pouvant aller jusqu’au recours à la force.
John Kerry et d’autres membres du gouvernement ont passé l’essentiel de
la journée à informer les parlementaires américains des derniers
développements du conflit syrien.
Le secrétaire d’Etat a notamment été entendu à huis clos par la
commission sénatoriale des Affaires étrangères au sujet de ses
discussions de Genève avec son homologue russe Sergueï Lavrov. Sa
collaboratrice Wendy Sherman a quant à elle fait le point par téléphone
avec la commission des Affaires étrangères de la Chambre des
représentants.
Lancé le 19 décembre 2011, "Si Proche Orient" est un blog d'information internationale. Sa mission est de couvrir l’actualité du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord avec un certain regard et de véhiculer partout dans le monde un point de vue pouvant amener au débat. "Si Proche Orient" porte sur l’actualité internationale de cette région un regard fait de diversité des opinions, de débats contradictoires et de confrontation des points de vue.Il propose un décryptage approfondi de l’actualité .
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