dimanche 1 septembre 2013

Syrie : Le pape décrète une journée de jeûne

Le pape François a décrété dimanche une journée de jeûne et de prière dans le monde entier le 7 septembre pour la paix en Syrie et dans tout le Moyen-Orient, lors de la prière de l’Angélus. "Que le cri de la paix s’élève avec force pour un monde de paix", a lancé le pape dans un appel très solennel lancé devant des dizaines de milliers de personnes sur la place Saint-Pierre à Rome.

La mosquée d’Alep. © SIPA

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Syrie : "On ne change pas la Constitution en fonction des événements", dit Valls
Le ministre français de l’Intérieur Manuel Valls a affirmé dimanche, au sujet du vote du Parlement réclamé par l’opposition sur l’opportunité de frappes contre la Syrie, qu’on ne "change pas la Constitution en fonction des événements". "Le Parlement était déjà convoqué mercredi prochain — il n’y avait aucune obligation à le faire — pour un débat, une information, sans vote", a-t-il déclaré au Grand rendez-vous Europe 1 - iTélé - Le Monde. Mais "la Constitution de la Ve République ne prévoit pas de vote préalable".
"La fonction présidentielle, il faut la préserver", a-t-il insisté. "On ne modifie pas la pratique de la Constitution de la Ve République en fonction de l’humeur des uns et des autres ou de ce qui se passe dans le monde".
S’adressant à l’opposition, il a ajouté : "L’esprit et la lettre de la Ve république doivent être respectés et je m’étonne qu’un certain nombre de personnes, qui par ailleurs se réclament du gaullisme, mettent en cause ce qui est un fondement même du rôle du chef de l’Etat en matière de politique étrangère et en matière de politique de défense".
Interrogé pour savoir s’il voyait chez ces critiques "un esprit défaitiste, un peu un esprit munichois", Valls a répondu : "Je n’utiliserai jamais ce type de mots et ces références". "Les responsabilités de la France sont assumées avec beaucoup d’autorité, avec l’idée qu’il se fait non seulement de sa fonction mais du rôle de la France, par François Hollande".
Valls a par ailleurs estimé qu’il y avait une "légitimité" à agir en Syrie, "à partir du moment où on a violé des règles internationales concernant l’utilisation de gaz chimiques". Il a affirmé que "la détermination du chef de l’Etat est intacte" et que "le pire serait de ne rien faire", qualifiant le "gazage" en Syrie de "crime contre l’humanité".

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