lundi 2 novembre 2015

Syrie: L'émissaire de l'ONU à Damas pour discuter de la conférence de Vienne

L'émissaire des Nations unies pour la Syrie Staffan de Mistura s'est entretenu dimanche à Damas avec le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem à propos de la conférence de Vienne sur la crise syrienne, a rapporté l'agence officielle syrienne.
Selon l'agence Sana, le diplomate a présenté à Mouallem "un exposé détaillé" des discussions qui se sont tenues vendredi dans la capitale autrichienne.
Dix-sept pays, dont la Russie, les Etats-Unis, la France et pour la première fois l'Iran, se sont réunis vendredi à Vienne pour examiner les possibilités d'un règlement politique du conflit qui fait rage depuis plus de quatre ans et a fait plus de 250.000 morts en Syrie.
Cité par SANA, Mouallem a souligné pendant sa rencontre avec le diplomate onusien "l'importance de plusieurs points figurant dans le communiqué" publié à l'issue de la réunion de Vienne.
"Mais il s'est dit étonné parce que le communiqué n'a pas contraint les pays connus pour leur soutien au terrorisme à appliquer les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU en lien avec la lutte contre le terrorisme", selon l'agence.
Mouallem a estimé que "tout effort pour lutter contre le terrorisme doit s'effectuer en coordination avec le gouvernement syrien", qui considère comme terroristes tous les groupes jihadistes et rebelles qui combattent le régime de Bashar al-Assad.
M. de Mistura est arrivé dimanche dans la capitale syrienne et doit repartir lundi, a indiqué à l'AFP son bureau à Damas. Sa dernière visite à Damas remontait au 17 septembre.
La conférence de Vienne, lors de laquelle le régime et l'opposition n'étaient pas représentés, a achoppé sur de nombreux points dont le principal est le sort de Bashar al-Assad, la Russie et ses alliés étant notamment opposés à son départ.
Une nouvelle réunion est prévue à la mi-novembre, selon le chef de la diplomatie française Laurent Fabius.
La conférence de Vienne a appelé "l'ONU à réunir des représentants du gouvernement et de l'opposition syrienne pour un processus politique conduisant à une transition crédible, inclusive et non sectaire suivie par une nouvelle constitution et des élections".

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