Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré jeudi qu'Israël était
confronté à une "vague de terrorisme", principalement non organisée mais
favorisée par les incitations à la haine de la part de l'Autorité
Palestinienne, du mouvement islamiste Hamas ou certains pays régionaux.
Les attaques à l'arme blanche contre des Israéliens se sont propagées
jeudi avec quatre nouveaux incidents qui ont fait sept blessés et créent
un climat de grande nervosité en Israël, tandis que deux Palestiniens
ont été tués dans l'escalade des violences.
Benjamin Netanyahu, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse, a
promis d'agir avec "détermination" face aux violences, mais a reconnu
qu'il n'y avait pas de "solution magique" pour les combattre. "Nous
faisons face à vague de terrorisme faite d'attaques au couteau, aux
cocktails Molotov, de jets de pierres et de tirs d'armes à feu. Ces
agissements sont principalement non-organisés, mais ils résultent des
incitations à la haine débridées (...) de la part du Hamas, de
l'Autorité palestinienne, de plusieurs pays voisins et - certainement
pas des moindres - du Mouvement islamique en Israël", a-t-il dit. Face à
un tel phénomène, "on n'agit pas de manière immédiate en recourant à
une solution magique (...) Mais en employant méthode et détermination,
nous prouverons que le terrorisme ne paie pas", a-t-il dit.
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