Boutros al-Boustani (1819-1883) (arabe : بطرس البستاني) est un écrivain
et un intellectuel arabe. Il est l'un des précurseurs du nationalisme
arabe et du patriotisme syrien.
Issu d'une famille chrétienne-maronite du Liban, il étudie dans une école de missionnaire américain, c'est sous leur contact qu'il se convertit au protestantisme. C'est aussi sous leur contact qu'il crée la première société littéraire du monde arabe, Jamiat al adab wa al Ulum. La devise de la société est alors hub al watan min al iman (l'amour de la patrie et foi).
En 1859, il donne une conférence dans laquelle il appelle à la renaissance de la langue et de la culture arabe. Après la crise de 1860 qui a lieu en Syrie, il prône l’abandon de la solidarité religieuse au profit de la solidarité nationale (jinsiyya) et patriotique (wataniyya). C'est l'un des premiers intellectuels à avoir lancé un appel pour la tolérance religieuse et la séparation de la politique et de la religion. Ce qui était primordial pour lui est l'union nationale des arabes de toutes religions. Il voit la Syrie comme une patrie faisant partie de la Nation arabe, il est alors l'un des précurseurs du nationalisme arabe.
Il fonde l'École nationale en 1863. Il crée la première encyclopédie arabe moderne, Muhit al Muhit (« l'océan des océans »), qui sera d'abord publiée à Beyrouth en 9 volumes (1876-87), ainsi qu'un dictionnaire, Da'irat al-Maarif (« dictionnaire du savoir »), et un certain nombre de journaux comme Nafir souriya (« Appel de la Syrie »).
Issu d'une famille chrétienne-maronite du Liban, il étudie dans une école de missionnaire américain, c'est sous leur contact qu'il se convertit au protestantisme. C'est aussi sous leur contact qu'il crée la première société littéraire du monde arabe, Jamiat al adab wa al Ulum. La devise de la société est alors hub al watan min al iman (l'amour de la patrie et foi).
En 1859, il donne une conférence dans laquelle il appelle à la renaissance de la langue et de la culture arabe. Après la crise de 1860 qui a lieu en Syrie, il prône l’abandon de la solidarité religieuse au profit de la solidarité nationale (jinsiyya) et patriotique (wataniyya). C'est l'un des premiers intellectuels à avoir lancé un appel pour la tolérance religieuse et la séparation de la politique et de la religion. Ce qui était primordial pour lui est l'union nationale des arabes de toutes religions. Il voit la Syrie comme une patrie faisant partie de la Nation arabe, il est alors l'un des précurseurs du nationalisme arabe.
Il fonde l'École nationale en 1863. Il crée la première encyclopédie arabe moderne, Muhit al Muhit (« l'océan des océans »), qui sera d'abord publiée à Beyrouth en 9 volumes (1876-87), ainsi qu'un dictionnaire, Da'irat al-Maarif (« dictionnaire du savoir »), et un certain nombre de journaux comme Nafir souriya (« Appel de la Syrie »).
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