jeudi 7 janvier 2016

Tunisie : Un pénible redémarrage de l'économie

Parmi les ministères non concernés par le remaniement figure celui de la Formation professionnelle et de l'Emploi, tenu par Zied Laadhari, unique représentant du parti islamiste Ennahda. L'ensemble des postes de secrétaire d'État - 14 au total - ont par ailleurs été supprimés dans le cadre de ce gouvernement resserré. Le premier gouvernement Essid était issu des législatives et de la présidentielle de l'automne 2014, remportées par le parti anti-islamiste Nidaa Tounes et son chef, Béji Caïd Essesbi, premier président de Tunisie démocratiquement élu au suffrage universel.
Nidaa Tounes avait toutefois scellé dans la foulée une alliance avec Ennahda, parti qui était sorti vainqueur des premières élections de l'après-révolution fin 2011. Si la Tunisie est parvenue à assurer sa transition démocratique issue de cette révolution ayant chassé le dictateur Zine el Abidine Ben Ali, elle peine plus que jamais à faire redémarrer son économie. Elle a par ailleurs connu depuis 2011 une progression de la menace djihadiste et a été frappée l'an dernier par trois attentats majeurs. Deux ont visé des sites touristiques et fait soixante morts dont 59 touristes, l'un au musée du Bardo en mars (22 morts) et l'autre dans un hôtel près de Sousse (sud de Tunis) en juin.

(06-01-2016)

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