Selon la Banque mondiale, le territoire palestinien enregistre le plus fort taux de chômage au monde, à 40 %. Parmi les jeunes, qui composent l’essentiel de cette population, le chiffre grimpe au-delà de 60 %. Selon un sondage publié fin juin, un habitant sur deux souhaite émigrer, un chiffre sans précédent. Dans les quartiers les plus touchés par les raids israéliens et les tirs d’artillerie, comme celui de Chejaiya, à l’est de la ville de Gaza, la reconstruction a à peine débuté.
L’argent promis par les donateurs internationaux lors de la conférence du Caire, à l’automne 2014, n’arrive que lentement. Les Israéliens ont permis l’entrée de matériaux de construction, par le poste d’Erez. Mais les habitants n’ont souvent pas les moyens d’acheter le nécessaire pour reconstruire leurs habitations détruites.
L’autre échec majeur est celui de la réconciliation entre les formations palestiniennes ennemies : le Fatah, du président de l’Autorité palestinienne (AP) Mahmoud Abbas, et le Hamas. Le gouvernement technique qu’elles avaient décidé de lancer ensemble en avril 2014 n’a pas pris pied dans la bande de Gaza. Les règlements de compte entre les deux camps se poursuivent, malgré les appels vains à l’unité palestinienne.
Le 3 juillet, les services de sécurité de l’AP ont interpellé en Cisjordanie une centaine de militants du Hamas, puis une vingtaine d’autres dans le milieu universitaire, le lendemain. Pendant ce temps, le Hamas conduit des discussions secrètes avec Israël au sujet d’un hypothétique cessez-le-feu de plusieurs années. Pour le mouvement national islamiste, il s’agirait d’une sorte de répit, permettant de reprendre des forces. Avant la prochaine confrontation avec l’Etat hébreu ?
"Exigeons
qu'Orange
rompe son
partenariat
avec
l'opérateur
israélien
Partner."
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