Les parlementaires koweïtiens ont adopté une loi obligeant leur
population à subir un test ADN afin d'établir une base de données
nationale. Le gouvernement espère ainsi faciliter les enquêtes
criminelles.
Quinze jours après l'attentat-suicide dans une mosquée chiite qui a
coûté la vie à 26 personnes, le Koweït a adopté en début de semaine une
nouvelle loi qui doit permettre le fichage ADN de l'ensemble de la
population, résidents étrangers compris, rapporte Al Jazeera. Objectif:
faciliter le travail des agences de sécurité à effectuer des
arrestations plus rapidement dans le cadre d'enquêtes criminelles. Le
texte a été adopté à la demande du gouvernement.
Selon RFI, les Koweïtiens qui ne se soumettent pas au prélèvement
risquent de sévères sanctions: un an de prison et jusqu'à 33 000 dollars
d'amende. La nouvelle législation ne précise en revanche pas si les
touristes doivent également s'y soumettre.
En Europe, une telle décision serait illégale. En 2008, la Cour
européenne des droits de l'homme (CEDH) avait empêché le Royaume-Uni de
mettre en place ce type de fichage.
Lancé le 19 décembre 2011, "Si Proche Orient" est un blog d'information internationale. Sa mission est de couvrir l’actualité du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord avec un certain regard et de véhiculer partout dans le monde un point de vue pouvant amener au débat. "Si Proche Orient" porte sur l’actualité internationale de cette région un regard fait de diversité des opinions, de débats contradictoires et de confrontation des points de vue.Il propose un décryptage approfondi de l’actualité .
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