samedi 4 juillet 2015

Syrie: Daesh diffuse une vidéo montrant une exécution de masse à Palmyre

Insoutenable. Dans une nouvelle vidéo l'EI a montré 25 soldats du régime sanguinair de Bashar exécutés par des adolescents dans l'amphithéâtre de la cité antique de Palmyre qu'il a prise le 21 mai. Depuis qu'il s'est emparé de vastes territoires en Syrie et en Irak, ces vidéos sont devenues sa principale arme de propagande. Dans la vidéo d'une dizaine de minutes, on y voit 25 soldats en uniforme vert et brun être tués à bout portant dans le théâtre devant un immense drapeau noir et blanc du groupe suspendus aux ruines. Les auteurs de l'exécution, habillés en tenue de camouflage, semblent être des adolescents, dont certains très jeunes.
Une coalition de rebelles a réussi à prendre dans le même au régime syrien un centre militaire stratégique à Alep, un des plus importants changements intervenus sur le terrain en deux ans dans l'ancienne capitale économique de la Syrie.Alep, deuxième ville de Syrie, n'avait pas connu de fortes évolutions depuis sa division en juillet 2012 entre secteurs aux mains des rebelles à l'est et quartiers contrôlés par le régime à l'ouest.Mais une nouvelle coalition de rebelles islamistes a lancé jeudi une offensive majeure sur le quartier de Zahra, aux mains du régime, et dès le lendemain une autre alliance, Fatah Halab (Conquête d'Alep), a fait de même dans un autre secteur loyaliste.
Les combats qui ont suivi ont été parmi les plus féroces à Alep depuis 2012, avec des centaines d'obus et roquettes tombés sur les quartiers des deux côtés. Signant une victoire significative, Fatah Halab a pris dans la nuit de vendredi à samedi le contrôle d'un centre de recherches scientifiques, transformé en une caserne par le régime, selon le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane. Cette alliance «menace ainsi le quartier Halab al-Jadida et les autres quartiers de l'ouest d'Alep aux mains du régime».
«Le régime perd avec ce centre de recherches une ligne de défense importante, ce qui rend son contrôle d'Alep-ouest plus vulnérable», souligne le chercheur Thomas Pierret, maître de conférence à l'université d'Edimbourg. Il est toutefois «difficile de dire si les choses vont évoluer rapidement. Cela dépend des effectifs du régime sur place et de leur motivation, choses sur lesquelles on a peu d'informations», précise le chercheur.

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