Un tribunal égyptien a statué que l’état d’urgence, imposé mi-août alors
que les forces de sécurité réprimaient dans le sang les partisans du
président islamiste déchu Mohamed Morsi, avait expiré mardi.
Le gouvernement a annoncé dans un communiqué qu’il respecterait la
décision de la cour mais attendrait une notification officielle avant de
l’appliquer.
Le président par intérim, Adly Mansour, avait déclaré l’état d’urgence
le 14 août, à la suite des violences ayant suivi la dispersion dans le
sang de rassemblements de partisans de Mohamed Morsi au Caire.
"Le gouvernement s’engage à appliquer les décisions de justice (...) le
gouvernement attend de voir le texte de la décision", a dit le cabinet
dans un communiqué.
L’état d’urgence qui donne de larges pouvoirs aux services de sécurité a
été perçu comme un moyen de répression à l’encontre des partisans de
M. Morsi.
Le président par intérim est sur le point de décréter une loi amendée
régulant les mouvements de protestation, qui a déjà suscité de vives
réactions de mécontentement même parmi les membres du gouvernement et de
ses partisans.
Lancé le 19 décembre 2011, "Si Proche Orient" est un blog d'information internationale. Sa mission est de couvrir l’actualité du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord avec un certain regard et de véhiculer partout dans le monde un point de vue pouvant amener au débat. "Si Proche Orient" porte sur l’actualité internationale de cette région un regard fait de diversité des opinions, de débats contradictoires et de confrontation des points de vue.Il propose un décryptage approfondi de l’actualité .
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