Conférence de presse des représentants de la société civile du Yémen et
de l'ONU , après des négociations de paix sur le Yémen, au Koweit, le 8
mai 2016 (Afp)
Le gouvernement yéménite a annoncé dimanche qu'il avait accepté un projet d'accord de paix proposé par l'ONU pour mettre fin au conflit en cours depuis plus d'un an au Yémen, mais les rebelles n'ont pas fait connaître leur position.
L'annonce faite par le gouvernement yéménite, soutenu par l'Arabie Saoudite, est intervenue après une réunion dans la capitale du Koweït présidée par le président du Yémen Abd Rabbo Mansour Hadi.
"La réunion a approuvé le projet d'accord présenté par les Nations unies et qui appelle à une cessation du conflit armé et au retrait (des rebelles) de Sanaa (...) et des villes de Taëz et de Hodeida", indique un communiqué publié après la rencontre et cité par l'agence de presse Saba.
Sanaa, la capitale, est occupée par les rebelles chiites Houthis depuis septembre 2014. Taëz se trouve dans le sud-ouest du Yémen et Hodeida dans l'ouest.
Le ministre yéménite des Affaires étrangères, Abdulmalek al-Mikhlafi, qui dirige l'équipe de négociation gouvernementale, a déclaré qu'il avait envoyé à l'émissaire spécial de l'ONU une lettre l'informant du soutien de son gouvernement à l'"accord de Koweït".
Une condition préalable posée par le gouvernement est toutefois que les rebelles Houthis et les forces loyales à l'ancien président Ali Abdallah Saleh signent l'accord d'ici le 7 août.
Vers 06h30 GMT il n'y avait aucune réaction des rebelles à ces annonces.
Le conflit au Yémen a fait plus de 6.400 morts et déplacé 2,8 millions de personnes, selon l'ONU.
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