Treize personnes ont été tuées et 35 autres blessées mardi lors
d’attentats commis en Irak, a-t-on appris auprès de sources médicales et
sécuritaires.
Ce nouvel épisode de violences survient alors que le pays traverse une
grave crise politique mettant aux prises le Premier ministre chiite
Nouri al-Maliki avec la minorité sunnite.
L’attaque la plus sanglante s’est produite dans la ville de Kirkouk
(nord), que revendiquent la région autonome du Kurdistan et le
gouvernement central. Au moins cinq personnes y ont été tuées et 18
autres blessées dans l’explosion de deux voitures piégées visant les
forces de police.
Au sud de Kirkouk, un conseiller municipal ainsi qu’un employé de la
compagnie pétrolière publique North Oil ont été abattus par des
inconnus.
Près de Baquba, à 60 km au nord de Bagdad, un attentat à la voiture
piégée près d’un terrain de football a fait trois morts et 17 blessés.
A Taji, au nord de la capitale, deux personnes ont péri dans l’attaque
d’une agence immobilière, tandis qu’un employé du ministère de
l’Agriculture a été tué par des hommes armés au sud de Bagdad.
Les violences, bien qu’elles aient largement baissé depuis le conflit
confessionnel de 2006-2008, restent toujours quotidiennes en Irak.
Nouri al-Maliki est visé par un vaste mouvement de contestation depuis
l’arrestation fin décembre de gardes du corps d’un ministre sunnite. En
outre, ses alliés au gouvernement l’accusent depuis plus d’un an
d’accaparer le pouvoir.

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