Le Parlement libyen a refusé le 22 août d'accorder sa confiance au
gouvernement d'union nationale (GNA), tout en donnant au Premier
ministre Fayez el-Sarraj une « dernière chance » pour qu'il propose un
nouveau cabinet. « La majorité des députés présents à la séance du
Parlement aujourd'hui ont refusé d'accorder leur confiance au
gouvernement », a déclaré à l'AFP Adam Boussakhra, porte-parole du
Parlement, à l'issue de ce vote qui n'avait pas été annoncé.
Ce GNA nommé le 30 mars dernier n'avait toujours pas fait l'objet d'un
vote, car le Parlement, très divisé, peinait à rassembler le nombre de
députés nécessaire pour procéder à un scrutin. Le 13 juin dernier, le
vote avait donc encore été reporté. À ce moment, Fares Al Labidi
pressentait déjà l'issue de ce suffrage : « Je pense que cela prendra
plus de temps et que le Parlement n'est pas encore prêt à donner sa
confiance au gouvernement. » Le vote de lundi lui a donné raison : sur
les 101 membres du Parlement présents (sur un total de 198), 61 députés
ainsi que le président de cette instance, Aguila Saleh, ont voté contre
la motion de confiance, un seul en faveur et 39 se sont abstenus, selon
un communiqué paru sur le site du Parlement. Selon Libya Channel, une
télévision privée, les députés proches du GNA n'étaient pas présents
lors du vote.
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