Les experts de l’ONU se sont dirigés jeudi vers l’un des sites de
l’attaque chimique présumée imputée au régime syrien, pour une nouvelle
journée d’enquête, a constaté un photographe de l’AFP.
Ils ont pris place à bord d’un convoi de six voitures de l’ONU. C’est la
troisième journée de leur mission dans les environs de Damas.
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Les experts de l’ONU quitteront le pays d’ici samedi
Les experts des Nations unies, qui enquêtent en sur une attaque présumée
aux armes chimiques, resteront dans le pays jusqu’à samedi matin, a
déclaré le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon jeudi à
Vienne.
"Ils continueront leur enquête jusqu’à demain vendredi, et ils
quitteront la Syrie d’ici samedi dans la matinée et me feront leur
rapport dès qu’il seront sortis" a indiqué Ban à des journalistes.
Ils se sont dirigés jeudi vers l’un des sites de l’attaque chimique
présumée imputée au régime syrien, pour une nouvelle journée d’enquête, a
constaté un photographe de l’AFP. Ils ont pris place à bord d’un convoi
de six voitures de l’ONU. C’est la troisième journée de leur mission
dans les environs de Damas.
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La Russie montre ses muscles en Méditerranée
Le ton monte en mer Méditerranée. Après l’annonce de l’envoi par la
France d’une frégate au large de la Syrie, la Russie déclare qu’elle va
envoyer "dans les prochains jours" en Méditerranée orientale un navire
anti-sous-marins et un croiseur équipé de missiles. "La situation qui se
complique dans l’est de la Méditerranée exige de notre part une
certaine adaptation des forces navales. Un bateau de lutte
anti-sous-marine et un bateau lance-missiles vont s’ajouter dans les
prochains jours à la flotte" russe déjà présente dans cette région, a
précisé une source au sein de l’état-major des forces armées.
"Les projets de frappes militaires en Syrie déclarés par certains pays
sont un défi aux dispositions-clés de la Charte de l’ONU et à d’autres
normes du droit international", a déclaré le vice-ministre russe des
Affaires étrangères Guennadi Gatilov mercredi soir à La Haye, selon un
communiqué publié jeudi de la diplomatie russe. "À ce stade, il faut
utiliser tous les instruments possibles politico-diplomatiques, avant
tout laisser les experts de l’ONU mener à bien leur enquête sur
l’attaque chimique présumée et rendre leurs comptes à l’ONU", selon la
même source. Moscou, qui soutient le régime de Damas depuis le début du
conflit il y a deux ans et demi, devrait vraisemblablement bloquer toute
décision au Conseil de Sécurité qui viserait à lancer une action
punitive contre le président Bashar el-Assad.
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François Hollande insiste sur une solution politique en Syrie
Tout doit être fait pour parvenir à une solution politique en Syrie, à
condition que la communauté internationale marque sa détermination à
stopper l’escalade de la violence, a déclaré jeudi le président
français.
"Tout doit être fait pour une solution politique, mais elle ne viendra
que si justement, la coalition syrienne est capable d’apparaître comme
une alternative avec la force nécessaire, notamment de son armée", a dit
François Hollande à l’issue d’un entretien à l’Elysée avec le chef de
file de l’opposition syrienne.
"Nous n’y parviendrons que si la communauté internationale est capable
de marquer un coup d’arrêt par rapport à cette escalade de violence dont
le massacre chimique n’est qu’une illustration", a-t-il ajouté aux
côtés d’Ahmad Djarba.
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Les armées françaises prêtes à répondre à Hollande
"Les armées françaises se sont mises en position de répondre aux
demandes du président de la République, s’il prenait la décision
d’engager les forces françaises", a déclaré le porte-parole de la
Défense, Pierre Bayle, lors du point de presse du ministère.
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Six avions de chasse de l’armée britannique déployés à Chypre
Après l’envoi d’une frégate française au large de la Syrie, six avions
de chasse de l’armée de l’air (RAF) ont été envoyés jeudi matin à Chypre
par "mesure de précaution pour protéger les intérêts britanniques", a
annoncé le ministère britannique de la Défense. "Six jets Typhoon de
l’armée de l’air britannique (RAF) sont déployés ce matin à Akrotiri,
sur l’île de Chypre. C’est simplement une mesure de prudence et de
précaution afin de protéger les intérêts du Royaume-Uni et la défense de
nos zones de souveraineté dans une période de tensions accrues dans la
région", précise le ministère dans un communiqué.
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L’armée syrienne se prépare au pire des scénarios
L’armée syrienne se prépare à la pire des hypothèses en cas de frappes
occidentales contre le pays, a affirmé jeudi à l’AFP un responsable des
services de sécurité. "Nous travaillons, comme le font toutes les armées
du monde, sur le pire des scénarios. Nous prenons les mesures pour
protéger le pays de la frappe et préparer les conditions d’une riposte
adéquate", a expliqué ce responsable.
Les puissances occidentales temporisaient jeudi sur une possible attaque
militaire contre la Syrie tout en affichant, comme le président
américain Barack Obama, leur volonté de donner "un coup de semonce" au
régime de Damas, qu’elles accusent d’avoir utilisé des armes chimiques.
"L’armée est menacée, il est normal que l’on prenne une série de mesures
pour faire face à l’attaque et riposter à l’agression", a ajouté le
responsable. Mercredi, le Premier ministre syrien Waël al-Halqi avait
prévenu que son pays serait "le cimetière des envahisseurs" en cas
d’intervention militaire étrangère.
Lancé le 19 décembre 2011, "Si Proche Orient" est un blog d'information internationale. Sa mission est de couvrir l’actualité du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord avec un certain regard et de véhiculer partout dans le monde un point de vue pouvant amener au débat. "Si Proche Orient" porte sur l’actualité internationale de cette région un regard fait de diversité des opinions, de débats contradictoires et de confrontation des points de vue.Il propose un décryptage approfondi de l’actualité .
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