La ville
de Kismayo, dans le sud de la Somalie, est en proie depuis des mois à
une instabilité chronique. Un des chefs de guerre de la zone, Ahmed
Madobe, s’était proclamé président de la région, mais le gouvernement de
Mogadiscio ne reconnaissait pas cette autorité. Après des mois
d’impasse diplomatique, un accord vient enfin d’être signé entre
Mogadiscio et la délégation des Jubba pour mettre en place une
administration intérimaire couvrant trois régions : le Moyen et Bas-Juba
et le Gedo. Cet accord a été signé à Addis-Abeba après des jours de
négociations houleuses.
C’était la troisième tentative de pourparlers. Un accord a fini
par être arraché après 7 jours d’âpres négociations, à Addis-Abeba,
entre le gouvernement fédéral et la délégation des Jubba emmenée par Ahmed Madobe, ancien islamiste extrémiste reconverti dans la lutte contre les Shebaab.
L’administration est intérimaire et doit durer deux ans à l’issue desquels, l’entité deviendra un membre de l’Etat fédéral somalien. Le contentieux principal portait sur le port et de l’aéroport de Kismayo, que le gouvernement fédéral exigeait de contrôler. La poire a été coupée en deux. La rétrocession se fera dans six mois avec une équipe de gestion dont les membres seront nommés en consultation avec Mogadiscio. Toutes les milices, dont celle de Ras Kamboni, devront passer sous le commandement de l’armée nationale somalienne via un comité technique conjoint. Enfin, une conférence de réconciliation devra être organisée à Mogadicisio, suivie par une autre à Kismayo.
A peine signé, l’accord a été salué par l’envoyé spécial de l’ONU, Nicholas Kay, qui estime « que c’est un pas important vers la restauration de la paix et de la sécurité en Somalie ». Reste à savoir de quelle manière cet accord, obtenu après des compromis douloureux, sera appliqué. C’est en tout cas un soulagement pour de nombreux observateurs qui craignaient, en l’absence d’une issue politique, un regain de violences difficile à contenir.
L’administration est intérimaire et doit durer deux ans à l’issue desquels, l’entité deviendra un membre de l’Etat fédéral somalien. Le contentieux principal portait sur le port et de l’aéroport de Kismayo, que le gouvernement fédéral exigeait de contrôler. La poire a été coupée en deux. La rétrocession se fera dans six mois avec une équipe de gestion dont les membres seront nommés en consultation avec Mogadiscio. Toutes les milices, dont celle de Ras Kamboni, devront passer sous le commandement de l’armée nationale somalienne via un comité technique conjoint. Enfin, une conférence de réconciliation devra être organisée à Mogadicisio, suivie par une autre à Kismayo.
A peine signé, l’accord a été salué par l’envoyé spécial de l’ONU, Nicholas Kay, qui estime « que c’est un pas important vers la restauration de la paix et de la sécurité en Somalie ». Reste à savoir de quelle manière cet accord, obtenu après des compromis douloureux, sera appliqué. C’est en tout cas un soulagement pour de nombreux observateurs qui craignaient, en l’absence d’une issue politique, un regain de violences difficile à contenir.
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