Signe que la sécurité s'est grandement améliorée en Somalie, l'entreprise Coca-Cola a rouvert son usine de Mogadiscio. Elle était fermée depuis six ans, en raison de la guerre et de l'insécurité. Au-delà de Coca-Cola, la capitale somalienne commence à voir revenir les investisseurs, notamment ceux de la diaspora.
« Du bonheur pour tous. » Voilà le dernier slogan en date chez Coca-Cola. Les habitants de Mogadiscio pourront bientôt le voir s'étaler sur les murs de la ville. La capitale somalienne n'est plus la cité la plus dangereuse du monde, et la réouverture de l'usine Coca-Cola est la preuve que le climat s'est considérablement amélioré pour les hommes d'affaires.
Depuis le premier trimestre de l'année, la diaspora somalienne a commencé à investir à Mogadiscio. Ainsi la FSB, la First Somali Bank, s'est installée dans la capitale. Elle est la banque favorite de la diaspora somalienne et compte atteindre dès l'an prochain un chiffre d'affaires de deux milliards de dollars. Derrière cette banque, les hommes d'affaires somaliens venu de Nairobi et de Londres multiplient les projets. Immobilier et télécommunications sont les principaux secteurs qui intéressent les investisseurs. Mais dans cette ville où tout est à reconstruire : l'énergie, les routes, le tourisme sont des secteurs porteurs.
Pourra-t-on bientôt se désaltérer d'un Coca-Cola en arpentant les
magnifiques plages de Mogadiscio ? « Oui », répondent les hommes
d'affaires, pour peu que la sécurité soit renforcée. La ville est
périodiquement secouée par des attentats. A condition aussi que le
niveau de corruption diminue. Selon une étude commandée l'an dernier par
la gouvernement de transition, 85 % de l'aide bilatérale envoyé en
Somalie a disparu.
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