Le poète et penseur libanais Ounsi el-Hajj, pionnier de la poésie arabe
en prose du XXe siècle, est décédé mardi à l’âge de 77 ans des suites
d’un cancer.
Sa mort est une "grande perte pour la poésie arabe", a déclaré le
critique littéraire Akl al-Awit, rédacteur en chef du supplément
culturel du quotidien libanais An-Nahar, dont Ounsi el-Hajj a été le
fondateur.
Il a publié six recueils de poèmes qui ont été traduits en plusieurs
langues et a traduit en arabe ou adapté pour le théâtre des oeuvres
d’Eugène Ionesco, Shakespeare, Albert Camus ou encore Bertold Brecht.
***
Quand disparaît un poète
s’effondre une étoile
subsiste sa lumière
qui voyage jusqu’au fin fonds de l’univers
et se transforme en un souffle
le souffle en bruit
le bruit en voix
la voix en parole
la parole en esprit
l’esprit en lumière
d’où jaillit une étoile
qui cherche un poète
...
Al Faraby
Vendredi, 21 février 2014
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