’Toute personne impliquée sera traduite en justice.’ Le ministre de la justice libyen, Ali H’mida Achur, a affirmé, jeudi 2 février, que son ministère allait enquêter sur des cas de torture dans des prisons libyennes, après des accusations d’organisations de défense des droits humains.
’Ces accusations concernent des prisons qui ne sont pas sous notre contrôle’, a-t-il dit, en marge d’une cérémonie à la prison d’Aïn Zara, dans la banlieue de Tripoli, où une brigade de thuwars (révolutionnaires, en arabe) de la capitale a remis l’établissement au ministère de la justice.
Achur a indiqué qu’une commission formée de fonctionnaires des ministères de la justice, de la défense et de l’intérieur travaillait pour prendre le contrôle de toutes les prisons.
Les Nations unies avaient pointé du doigt les ’brigades révolutionnaires’, accusées de détenir des milliers de personnes dans des prisons secrètes. Les révolutionnaires avaient combattu pendant huit mois le régime de Muammar Kadhafi, jusqu’à sa chute en octobre dernier.
Des organisations humanitaires, dont Amnesty International et la Croix-Rouge, ont quant à elles fait état d’une pratique ’généralisée’ de la torture dans les prisons libyennes.
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