vendredi 10 mai 2013

Syrie : À propos des armes chimiques, la Syrie prête à recevoir la commission de l’ONU

La Syrie est prête à accueillir immédiatement la commission d’enquête de l’ONU sur les armes chimiques, a affirmé le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, dans un entretien exclusif à l’AFP.

"Nous étions prêts et nous sommes toujours prêts maintenant, à cette minute, à accueillir la délégation telle qu’elle a été établie par (le secrétaire général de l’ONU) Ban Ki-moon pour enquêter sur ce qui s’est passé à Khan al-Assal", a déclaré Fayçal Moqdad.

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La Syrie répliquera immédiatement à une nouvelle attaque d’Israël
La Syrie répliquera immédiatement et durement à toute nouvelle attaque d’Israël contre son territoire, a affirmé jeudi à l’AFP le vice-ministre des Affaires étrangères Fayçal Moqdad.

"Instruction a été donnée de répondre immédiatement à toute nouvelle attaque israélienne", a affirmé ce haut responsable à la suite des raids menés vendredi et dimanche par l’aviation israélienne contre les environs de Damas.

"Nos représailles contre Israël seront dures et douloureuses. Israël doit le savoir (...) En aucun cas la Syrie ne permettra que ceci (les attaques israéliennes) se reproduisent", a-t-il souligné.

Israël a lancé vendredi et dimanche une série de raids dans la région de Damas, qui visaient selon des responsables israéliens des armes iraniennes destinées au Hezbollah, ce que Téhéran a démenti.

Moqdad a qualifié de "mensonge" les affirmations d’Israël selon lesquelles les frappes visaient le Hezbollah et l’Iran.

"Il n’y pas d’Iran et de Hezbollah" en Syrie, a-t-il dit. "Il n’y pas de voitures qui transféraient des armes" vers le Hezbollah au Liban, a-t-il ajouté.

Interrogé sur l’entretien téléphonique qu’a eu lundi le président russe Vladimir Poutine avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, il a répondu : "Je pense qu’il a dû lui dire +assez c’est assez+ Ces attaques mettent en danger toute la situation au Moyen-Orient et ce type d’action doit cesser".

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Damas salue le fragile rapprochement américano-russe
Damas a salué jeudi le rapprochement américano-russe sur la Syrie en se disant confiant en la fermeté de la position de Moscou, le secrétaire d’Etat américain John Kerry insistant cependant sur un départ négocié du président Bashar al-Assad.

"Le ministère des Affaires étrangères salue le rapprochement américano-russe, et est persuadé de la constance de la position russe basée sur la charte de l’ONU et les règles de la loi internationale", a annoncé la télévision publique syrienne.

Pour Damas, les Etats-Unis doivent encore prouver leur "crédibilité" en s’efforçant de convaincre leurs alliés de "faire cesser les violences et le terrorisme", selon le ministère.

La Russie et les Etats-Unis, opposés sur le dossier syrien, ont annoncé mardi un accord sur les bases de la réunion de Genève de juin 2012, qui avait appelé à un arrêt des combats et à une transition démocratique sans préciser le sort de Assad.

Mais l’opposition a répété mercredi qu’elle considérait le départ du président syrien comme un préalable à toute discussion, portant un coup dur à l’appel américano-russe.

Et le secrétaire d’Etat américain John Kerry, qui s’était montré nettement plus évasif sur le sujet mardi à Moscou, a réaffirmé jeudi à Rome la position de Washington sur la nécessité d’un départ de Assad.
"Pour nous (...) le président (Bashar al-Assad) ne participera pas à un gouvernement de transition", a-t-il déclaré.

"Seul le peuple syrien décidera de son avenir et du système constitutionnel de son pays, sans aucune interférence étrangère", a répliqué le ministère syrien cité par la télévision.

Malgré ce désaccord de fond, M. Kerry a assuré que les préparatifs en vue d’une conférence internationale pour trouver une solution au conflit se poursuivaient, faisant état d’une "réponse très positive" de la part de ses interlocuteurs.

La conférence pourrait se tenir d’ici à fin mai, peut-être une nouvelle fois à Genève.

Sur le terrain, des combats ont opposé jeudi les rebelles syriens à l’armée et au mouvement chiite libanais Hezbollah autour de Qusseir, bastion rebelle situé à quelques kilomètres de la frontière libanaise, a annoncé l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Un officier syrien a indiqué à l’AFP que l’armée avait pris le contrôle du village de Chumariyeh, près de Qusseir, et qu’elle poursuivait sa progression dans la zone, ce que l’OSDH a confirmé.

En reconnaissance de son soutien, la Syrie va "tout donner au Hezbollah", a annoncé jeudi le quotidien libanais al-Akhbar, assurant citer Assad, quelques jours après des frappes israéliennes en Syrie visant, selon l’Etat hébreu, des armes iraniennes destinées au Hezbollah.

Selon le quotidien,  Assad a assuré que la Syrie aurait pu "aisément" riposter à ces deux raids par des roquettes, mais que Damas avait opté pour "une revanche stratégique en ouvrant la porte à la résistance et en faisant de toute la Syrie un pays de résistance".

Dans le camp adverse, le Front jihadiste Al-Nosra a démenti jeudi que son chef Abu Mohammed al-Julani ait été blessé dans un bombardement le visant près de Damas.

Citant des militants sur place, l’OSDH avait annoncé mercredi soir que le chef jihadiste avait été blessé à un pied, sans être en mesure de préciser la gravité de la blessure.

Le Front Al-Nosra a été classé "organisation terroriste" par Washington, et Paris a annoncé jeudi saisir avec Londres le Conseil de sécurité de l’ONU pour obtenir ce classement au niveau international, afin de pouvoir mieux soutenir l’opposition syrienne modérée.

Face à la violence des combats qui ont fait selon l’ONU plus de 70 000 morts en deux ans, l’exode massif des Syriens dans les pays voisins se poursuivait.

Selon Amman, 2000 personnes franchissent chaque jour la frontière syro-jordanienne, et le pays abrite désormais 525 000 réfugiés de Syrie. Cela représente environ 10% de la population jordanienne, mais à ce rythme, la proportion pourrait passer à 40% à la mi-2014.

Plus au nord, la Turquie a confirmé jeudi avoir fait procéder à des tests sanguins sur des réfugiés syriens blessés dans les combats dans leur pays afin de déterminer s’ils avaient été victimes d’armes chimiques.

Washington a plusieurs fois prévenu que l’utilisation d’armes chimiques constituait une ligne rouge à ne pas franchir pour le régime de Assad.
(09-05-2013)

نصرالله يعلن دعم المقاومة السورية في الجولان : سوريا ستعطي سلاحا نوعيا لـ"حزب الله" لم يحصل عليه من قبل
كشف الامين العام لـ"حزب الله" السيّد حسن نصرالله ان سوريا سترد على الغارات الاسرائيلية التي استهدفتها في نهاية الاسبوع الماضي بهدف "إخراجها من معادلة الصراع العربي - الإسرائيلي" بتقديم "سلاح نوعي" الى المقاومة "لم تحصل عليها حتى الآن"، معلناً أن المقاومة في لبنان ستدعم سوريا لتحرير الجولان المحتل.
وقال نصرالله في خطاب القاه عبر التلفزيون لمناسبة مرور 25 عاماً على تأسيس "اذاعة النور" : "انت يا اسرائيلي تقول ان هدفك منع تعاظم قدرة المقاومة... ان سوريا ستعطي سلاحا نوعيا لم تحصل عليه المقاومة حتى الآن".
وأضاف "نحن في المقاومة مستعدون لان نستلم اي سلاح نوعي ولو كان كاسراً للتوازن ومستعدون ان نحافظ على هذا السلاح وجديرون بأن نمتلك هذا السلاح وسندفع بهذا السلاح العدوان عن شعبنا وبلدنا ومقدساتنا".
وتابع نصرالله ان "المقاومة في لبنان ستدعم أي جهد سوري لاستعادة مرتفعات الجولان المحتلة.. وكما وقفت سوريا الى جانب الشعب اللبناني ودعمت مقاومته ماديا ومعنويا حتى تمكنت هذه المقاومة من تحرير جنوب لبنان، فاننا في المقاومة اللبنانية نعلن اننا نقف الى جانب المقاومة الشعبية السورية ونقدم دعمنا المادي والمعنوي والتعاون والتنسيق من اجل تحرير الجولان السوري".
وأشار نصرالله الى أن "المخاطر تتهدد القضية الفلسطينية اليوم كالارض والهوية، لان الارض من الممكن ان تحتل لمئات السنين ولكن عندما لا يعترف بهوية الاحتلال فهذا يعني ان المعركة مستمرة ولكن التسليم بهوية الاحتلال فهذا يعني ان المعركة انتهت، وما يجري في المنطقة يساعد العدو على الاستفادة من الفرص المتاحة والعدو يحسن الاستفادة منها ونحن امة تضيع الفرص".
واتهم نصرالله "النظام الرسمي العربي بأنه اكثر استعدادا للتنازل عن الحقوق بعد الربيع العربي"، منتقداً قياداة إسلامية، لم يسمها، لقولها إن "الأولوية اليوم ليست المسجد الأقصى"، مضيفاً "الاولوية اصبحت كيف نقتل بعضنا في سوريا والعراق وكيف ندفع لبنان الى الهاوية".
وأكد الأمين العام لـ"حزب الله" أن "المطلوب اليوم هو اعتراف رسمي عربي وليس فلسطيني فقط بيهودية الدولة، وهذا ما يحمله وزير الخارجية الاميركي جون كيري الى المنطقة، ويجب ان يعرف الناس ما هي مخاطر الاعتراف بيهودية الدولة على اللاجئين والمقدسات وعلى فلسطينيي 48 وعلى نضالات الشعب الفلسطيني منذ مئات السنين".
وتخوّف نصرالله "من أن يصبح دخول المستوطنين الى المسجد الاقصى امراً طبيعياً"، مشيداً "بالموقف الصادر عن البرلمان الاردني" الذي طالب الحكومة بطرد السفير الاسرائيلي واستدعاء السفير الأردني من تل أبيب.
وأشار الى أن "الاسرائيلي يعرف ان من اهم مصادر القوة للمقاومة هي سوريا وايران.. وأن الهدف من العدوان الأخير هو اخضاع سوريا واخراجها من معادلة الصراع من العدو"، نافياً "الكلام عن سقوط 300 شهيد في الغارة"، موضحاً أن "هناك 4 شهداء فقط وهم من الجنود الذين كانوا يحرسون المكان".
وأكد نصرالله أن قرار النظام السوري بأن يزؤّد المقاومة بسلاح نوعي جديد هو "قرار استراتيجي كبير".
وأضاف "دلوني على نظام عربي يجرؤ على اعطاء بندقية للمقاومة وليس سلاحا نوعيا، من الربيع العربي وغيره"، مشيراً الى أن "هذا الرد هو اكبر بكثير من إطلاق الصواريخ على فلسطين المحتلة. الرد الثاني هو فتح الجبهة للمقاومة الشعبية في الجولان وهذا طبيعي، فرضتم حربا على سوريا فهذا يعني ان المقاومة الشعبية في الجولان اصبحت متاحة"، مؤكداً الوقوف إلى جانبها، كاشفاً أن "الاسرائيليين ارسلوا رسائل تطمينات ورسائل تهدئة".
وقال نصرالله إن من "يريد ان يبقى المسجد الاقصى لاهله وان تبقى المقدسات الفلسطينية المسيحية والاسلامية وان تعود فلسطين وان يحقق امال الفلسطينيين ليس في الجامعة العربية ولا الامم المتحدة ولا مجلس الامن ولا منظمة التعاون الاسلامي، ولكن الخيار من البداية كان المقاومة وهو اليوم المقاومة ولن تجدوا من يقف الى جانبكم الا من وقف الى جانبكم خلال عشرات السنين"، مشيراً الى أن "الوضع من سيء الى أسوأ لذلك حافظوا على اسس القوة في محوركم لذلك فان كل سعي جاد لمنع سقوط سوريا فهذه هي معركة القدس والمسجد الاقصى وفلسطين"، داعياً الى الكف عن "هذا التآمر وليتحرك بقية الشرفاء والاحرار في العالم وليعملوا على انجاز التسوية، فمن المعيب ان يصبح الاميركي المتآمر هو المخلص في سوريا وان تكون الجامعة العربية هي من دمرت سوريا".
وعن الوضع الداخلي اللبناني طالب "بتشكل حكومة في اسرع وقت ونريد اجراء الانتخابات في مواعيدها"، مشيراً الى أن "التأجيل التقني تأجيل طبيعي، وان الوضع جيد جداً"، معلناً أن "حزب الله جاهزة لخوض الانتخابات ولا يدفع من أجل تأجيلها".
واعتبر أن تسمية تمام سلام لرئاسة الحكومة "فرصة للبلد بان نذهب لحكومة وحدة وطنية وانقاذ وطني وليس لحكومة تحدي"، مشدداً على "أننا لم نطالب ان نشارك باحجامنا الواقعية المشاركة في الحكومة بل باحجامنا النيابية.
وأشار نصرالله الى أن "حزب الله سيصوت مع قانون اللقاء الارثوذكسي. وان تم التصويت على هذا الموضوع فيسير بمساره الدستوري وعندها لكل حادث حديث، ولكن ان لم يتم التصويت، فنحن في فريقنا لم نتفق الى الآن على بديل ومستعدون للتشاور على ضوء مشاورات 15 ايار، لكننا بالتأكيد لسنا مع الفراغ والخيارات الاخرى غير الفراغ كلها قابلة للنقاش".
وفي موضوع مخطوفي اعزاز أوضح ان "ما علينا القيام به قمنا به والامور انشاءالله ستأخذ مسارها الايجابي والباقي عند الدولة".
وعن استهداف المسلحين لبعض المناطق اللبنانية في الهرمل، توجه نصرالله لأهالي تلك المناطق بالقول "سنعمل على معالجة الموضوع واعتقد انه سيعالج انشاءالله".
  الابراهيمي يوافق على البقاء في منصبه وسيطا في الازمة السورية
افاد مسؤول كبير في الامم المتحدة ان الامين العام للمنظمة الدولية بان كي مون اقنع الديبلوماسي الجزائري الاخضر الابراهيمي بالبقاء في منصبه وسيطا في الازمة السورية، بعد المبادرة الاميركية الروسية الاخيرة بشأن سوريا.
وقال نائب الامين العام للامم المتحدة يان الياسون ان بان كي مون "طلب من الممثل الخاص المشترك (للامم المتحدة والجامعة العربية) بالبقاء، وقد وافق على ذلك".
(ا ف ب)

كيري : نفضّل عدم تزويد سوريا بأسلحة روسية
لفت وزير الخارجية الأميركي جون كيري إلى أن واشنطن "تفضّل عدم تزويد دمشق بأسلحة روسية".
وذكّر كيري، خلال مؤتمر صحافي في روما عقب اجتماعه مع نظيرته الإيطالية إيما بونينو، بأن الولايات المتحدة "عارضت سابقاً نقل أنظمة صواريخ إلى سوريا لأنها تهدد أمن إسرائيل"، معتبراً أن "تسليم صواريخ روسية إلى دمشق سيؤدي إلى زعزعة الاستقرار".
(رويترز، أ ف ب)

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