Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé à Paris
depuis près d’une semaine suite à un AVC léger, a promis jeudi "un
soutien sans restrictions" à la liberté de la presse, à la veille de la
journée mondiale consacrée à cette question. Dans un message cité par
l’agence nationale algérienne APS, Abdelaziz Bouteflika a réaffirmé
l’engagement de l’État à doter la presse nationale et le secteur de
l’information de mécanismes juridiques et de différentes formes de
soutien à même de lui permettre de s’acquitter de ses "nobles missions".
Ce soutien sera "sans restrictions à sa liberté afin qu’elle puisse
accéder à la place de choix qui lui revient dans le monde de
l’information et du savoir", a ajouté le président de la République dans
un message à l’occasion la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Le président Bouteflika, qui ne précise pas quand il rentrera dans
son pays, a aussi annoncé qu’il décrèterait "le 22 octobre prochain
Journée nationale de la presse, au même titre que les autres catégories
socio-professionnelles". Il veut ainsi rendre hommage à la parution, le
22 octobre 1955, du premier numéro du journal El-Mouqawama El-Djazairia
(La résistance algérienne), organe du Front de libération nationale
(FLN) et de l’Armée de libération nationale (ALN), d’autant que nous
célébrons le cinquantième anniversaire de l’indépendance nationale",
selon ses mots.
Mardi déjà, le chef d’État algérien avait adressé un premier message
aux Algériens pour les rassurer sur sa santé. Il les félicitait pour la
fête des travailleurs, le lendemain 1er mai, et pour marquer la finale
de la Coupe d’Algérie de football à laquelle il n’assisterait pas cette
fois-ci. "Il m’est très difficile, alors que je me trouve dans un
hôpital à l’étranger, de ne pas être, pour la première fois, aux côtés
du peuple algérien pour célébrer la Fête des travailleurs et assister
aux finales de la Coupe d’Algérie de football et de la Coupe d’Algérie
militaire", indiquait le président.
Le professeur Rachid Bougherbal, qui a soigné Abdelaziz Bouteflika
avant son transfert à Paris, avait indiqué lundi que le président,
victime samedi d’un accident ischémique transitoire, un type mineur
d’AVC, allait "très bien". Abdelaziz Bouteflika, 76 ans, avait déjà été
opéré fin 2005 d’"un ulcère hémorragique à l’estomac", à Paris. Un an
après, le président lui-même avait affirmé avoir été "très, très
malade", mais s’en être "sorti de manière absolument fabuleuse". Depuis,
la moindre absence d’Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999,
déclenche des conjectures sur sa santé.
Lancé le 19 décembre 2011, "Si Proche Orient" est un blog d'information internationale. Sa mission est de couvrir l’actualité du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord avec un certain regard et de véhiculer partout dans le monde un point de vue pouvant amener au débat. "Si Proche Orient" porte sur l’actualité internationale de cette région un regard fait de diversité des opinions, de débats contradictoires et de confrontation des points de vue.Il propose un décryptage approfondi de l’actualité .
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