vendredi 3 mai 2013

Algérie : Hospitalisé, Bouteflika s’engage pour la liberté de la presse

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, hospitalisé à Paris depuis près d’une semaine suite à un AVC léger, a promis jeudi "un soutien sans restrictions" à la liberté de la presse, à la veille de la journée mondiale consacrée à cette question. Dans un message cité par l’agence nationale algérienne APS, Abdelaziz Bouteflika a réaffirmé l’engagement de l’État à doter la presse nationale et le secteur de l’information de mécanismes juridiques et de différentes formes de soutien à même de lui permettre de s’acquitter de ses "nobles missions". Ce soutien sera "sans restrictions à sa liberté afin qu’elle puisse accéder à la place de choix qui lui revient dans le monde de l’information et du savoir", a ajouté le président de la République dans un message à l’occasion la Journée mondiale de la liberté de la presse.

Le président Bouteflika, qui ne précise pas quand il rentrera dans son pays, a aussi annoncé qu’il décrèterait "le 22 octobre prochain Journée nationale de la presse, au même titre que les autres catégories socio-professionnelles". Il veut ainsi rendre hommage à la parution, le 22 octobre 1955, du premier numéro du journal El-Mouqawama El-Djazairia (La résistance algérienne), organe du Front de libération nationale (FLN) et de l’Armée de libération nationale (ALN), d’autant que nous célébrons le cinquantième anniversaire de l’indépendance nationale", selon ses mots.

Mardi déjà, le chef d’État algérien avait adressé un premier message aux Algériens pour les rassurer sur sa santé. Il les félicitait pour la fête des travailleurs, le lendemain 1er mai, et pour marquer la finale de la Coupe d’Algérie de football à laquelle il n’assisterait pas cette fois-ci. "Il m’est très difficile, alors que je me trouve dans un hôpital à l’étranger, de ne pas être, pour la première fois, aux côtés du peuple algérien pour célébrer la Fête des travailleurs et assister aux finales de la Coupe d’Algérie de football et de la Coupe d’Algérie militaire", indiquait le président.

Le professeur Rachid Bougherbal, qui a soigné Abdelaziz Bouteflika avant son transfert à Paris, avait indiqué lundi que le président, victime samedi d’un accident ischémique transitoire, un type mineur d’AVC, allait "très bien". Abdelaziz Bouteflika, 76 ans, avait déjà été opéré fin 2005 d’"un ulcère hémorragique à l’estomac", à Paris. Un an après, le président lui-même avait affirmé avoir été "très, très malade", mais s’en être "sorti de manière absolument fabuleuse". Depuis, la moindre absence d’Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis 1999, déclenche des conjectures sur sa santé.

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