Un nouveau groupe d'une vingtaine de militaires
syriens, dont un général, ont fait défection en Turquie mardi, le
premier jour de l'année 2013, rejoignant des centaines d'autres
militaires syriens, a indiqué un diplomate turc.
«Parmi
les militaires qui se sont réfugiés en Turquie se trouve un général,
trois colonels et plusieurs autres officiers et sous-officiers», a précisé cette source sous couvert d'anonymat.
Les
soldats déserteurs et des membres de leurs famille, une quarantaine de
personnes en tout, ont traversé la frontière turco-syrienne à Reyhanli,
dans la province turque de Hatay (sud).
A ce jour, plusieurs dizaines d'officiers supérieurs syriens, dont une quarantaine de généraux, ont trouvé refuge en Turquie.
150 000 déplacés syriens
Les
militaires transfuges ont été conduits au camps de réfugiés d'Apaydin,
également à Hatay, qui abrite l'ensemble des soldats syriens ayant fait
défection, a rapporté l'agence Anatolie.
Les
autorités d'Ankara refusent de fournir le nombre précis et de donner
les identités des militaires syriens réfugiés en Turquie, qui combattent
pour l'Armée syrienne libre (ASL) luttant contre les forces du
président Bashar al-Assad.
La Turquie abrite environ 150 000 déplacés syriens dans plusieurs camps du sud-est anatolien, limitrophe avec la Syrie.
La Turquie a rompu avec son voisin syrien, prenant parti pour les insurgés.
L'aéroport international d'Alep fermé
La mesure est "provisoire". Les rebelles auraient tenté à plusieurs reprises de viser des avions civils, d'après le gouvernement de Damas.
Aéroport d'Alep, le 12 décembre 2012. (AFP PHOTO / STR)
De leur côté, les autorités en charge de l'aéroport ont confirmé cette fermeture, assurant qu'elle avait été décidée pour mener des travaux de maintenance.
"Cette fermeture est une mesure provisoire qui a été prise après que des combattants de l'opposition armée ont tenté à plusieurs reprises de viser des avions civils, ce qui pourrait provoquer une catastrophe humanitaire", a affirmé la source à l'aéroport sous le couvert de l'anonymat.
Cette source n'a pas précisé la durée de cette fermeture, mais a estimé qu'il s'agirait "certainement d'une période très courte, le temps de reprendre le contrôle des zones entourant l'aéroport où sont déployés les opposants armés afin de garantir la sécurité des avions".
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