L'armée kényane a assuré vendredi avoir "pris" le port stratégique
somalien de Kismayo, dernier bastion des insurgés islamistes Shebaab,
après un assaut d'envergure lancé dans la nuit, mais des habitants ont
affirmé que les combats se déroulaient toujours à plusieurs km de la
ville.
"Kismayo est tombée avec un minimum de résistance", a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'armée kényane Cyrus Oguna, refusant de détailler les effectifs impliqués dans l'assaut lancé dans la nuit: "L'important ait que nous ayons pris la ville portuaire".
"Il s'est agi d'une opération conjointe par air et au sol, nous sommes finalement entrés à Kismayo à 02h00 du matin (23h00 GMT jeudi)", avait-il auparavant expliqué.
Les islamistes Shebaab ont démenti l'entrée des troupes kényanes dans Kismayo, assurant à l'AFP que les combats se déroulaient à 9 km du centre-ville.
"Les ennemis ont déployé depuis des bâtiments militaires des centaines de soldats sur la côte la nuit dernière et les moudjahidine sont engagés dans de violents combats contre eux, et avec l'aide de Dieu (les Kényans) seront vaincus", a déclaré à l'AFP Cheikh Mohamed Abu-Fatuma, le commandant des Shebaab à Kismayo, interrogé par téléphone depuis Mogadiscio.
Les forces kényanes "ne sont pas très proches de la ville car la côte où elles se trouvent maintenant est à environ 9 km du centre-ville", a ajouté le responsable islamiste.
Des témoignages concordants recueillis par téléphone l'AFP auprès d'habitants de Kismayo indiquaient que les forces kényanes se trouvaient toujours dans la matinée dans la zone de la plage où elles ont débarqué dans la nuit depuis deux navires et située à environ 5 km de la ville.
"Nous entendons d'intenses affrontements ce (vendredi) matin, les combats continuent près de la côte" où a eu lieu le débarquement, a déclaré par téléphone à l'AFP Abdi Shakur Hassan, un habitant de Kismayo.
Selon un autre habitant interrogé par l'AFP, Abdulahi Yakub, "la ville est toujours sous le contrôle des Shebaab. Radio Andalus (gérée par les Shebaab) continue d'émettre et appelle les gens à rejoindre le djihad et à repousser les envahisseurs".
Un autre habitant, Mohamed Dini, a indiqué voir deux avions militaires survolant la ville.
L'armée kényane est entrée en octobre 2011 en Somalie pour contribuer à un effort de guerre international contre les Shebaab qui combattent les fragiles institutions somaliennes, dans ce pays livré à la guerre civile depuis 1991.
Le contingent kényan a intégré récemment la force de l'Union africaine en Somalie (AMISOM), qui épaule les faibles forces gouvernementales somaliennes, également soutenues depuis novembre par des troupes éthiopiennes.
Depuis qu'ils ont été chassés de Mogadiscio en août 2011, les Shebaab ont subi une série de revers militaires, et le port de Kismayo, le plus important au sud de la Somalie, constitue leur dernier bastion d'importance. Ils contrôlent néanmoins toujours de vastes portions du sud et du centre somaliens
Des bâtiments de guerre kényans ont récemment bombardé ce qui était présenté comme des positions militaires Shebaab à Kismayo, suggérant qu'un assaut était imminent.
"Kismayo est tombée avec un minimum de résistance", a déclaré à l'AFP le porte-parole de l'armée kényane Cyrus Oguna, refusant de détailler les effectifs impliqués dans l'assaut lancé dans la nuit: "L'important ait que nous ayons pris la ville portuaire".
"Il s'est agi d'une opération conjointe par air et au sol, nous sommes finalement entrés à Kismayo à 02h00 du matin (23h00 GMT jeudi)", avait-il auparavant expliqué.
Les islamistes Shebaab ont démenti l'entrée des troupes kényanes dans Kismayo, assurant à l'AFP que les combats se déroulaient à 9 km du centre-ville.
"Les ennemis ont déployé depuis des bâtiments militaires des centaines de soldats sur la côte la nuit dernière et les moudjahidine sont engagés dans de violents combats contre eux, et avec l'aide de Dieu (les Kényans) seront vaincus", a déclaré à l'AFP Cheikh Mohamed Abu-Fatuma, le commandant des Shebaab à Kismayo, interrogé par téléphone depuis Mogadiscio.
Les forces kényanes "ne sont pas très proches de la ville car la côte où elles se trouvent maintenant est à environ 9 km du centre-ville", a ajouté le responsable islamiste.
Des témoignages concordants recueillis par téléphone l'AFP auprès d'habitants de Kismayo indiquaient que les forces kényanes se trouvaient toujours dans la matinée dans la zone de la plage où elles ont débarqué dans la nuit depuis deux navires et située à environ 5 km de la ville.
"Nous entendons d'intenses affrontements ce (vendredi) matin, les combats continuent près de la côte" où a eu lieu le débarquement, a déclaré par téléphone à l'AFP Abdi Shakur Hassan, un habitant de Kismayo.
Selon un autre habitant interrogé par l'AFP, Abdulahi Yakub, "la ville est toujours sous le contrôle des Shebaab. Radio Andalus (gérée par les Shebaab) continue d'émettre et appelle les gens à rejoindre le djihad et à repousser les envahisseurs".
Un autre habitant, Mohamed Dini, a indiqué voir deux avions militaires survolant la ville.
L'armée kényane est entrée en octobre 2011 en Somalie pour contribuer à un effort de guerre international contre les Shebaab qui combattent les fragiles institutions somaliennes, dans ce pays livré à la guerre civile depuis 1991.
Le contingent kényan a intégré récemment la force de l'Union africaine en Somalie (AMISOM), qui épaule les faibles forces gouvernementales somaliennes, également soutenues depuis novembre par des troupes éthiopiennes.
Depuis qu'ils ont été chassés de Mogadiscio en août 2011, les Shebaab ont subi une série de revers militaires, et le port de Kismayo, le plus important au sud de la Somalie, constitue leur dernier bastion d'importance. Ils contrôlent néanmoins toujours de vastes portions du sud et du centre somaliens
Des bâtiments de guerre kényans ont récemment bombardé ce qui était présenté comme des positions militaires Shebaab à Kismayo, suggérant qu'un assaut était imminent.
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