Un Comorien accusé d'avoir violé une magistrate française en 2007 sur l'île de Mayotte, 101ème département français dans l'Océan Indien, a été condamné à sept ans de prison ferme par le tribunal de Première instance de Moroni, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
En outre, l'accusé a été condamné à trois ans de prison pour vol, selon la même source.
"Dix ans de prison ferme, trois ans pour vol, et sept ans pour viol" à l'encontre de Saindou Ahamada Hassan, surnommé "Mboedza" (poulpe), a détaillé le président du tribunal Mohamed Youssou.
L'avocat de la victime, Me Rémi Boniface, du barreau de St-Denis (La Réunion), s'est déclaré "vraiment satisfait" de ce verdict.
Le viol de la magistrate française sous la menace d'un couteau avait ému l'opinion, le coupable s'étant enfui à Anjouan, son île natale où il bénéficiait de la protection d'un parent haut placé dans l'appareil judiciaire.
Malgré "les fortes pressions des Français" selon un magistrat, les autorités comoriennes avaient refusé d'extrader le coupable.
"C'est logique que les Comores refusent d'extrader l'un de leurs citoyens, mais des négociations ont eu lieu sur le lieu du jugement, la coopération judiciaire a bien fonctionné", a expliqué Me Boniface à l'AFP.
Interrogé sur l'état d'esprit de la victime (absente à l'audience), l'avocat a confié qu'elle "commence à s'apaiser grâce à la qualité de la justice. La victime voulait la justice, pas d'argent. On n'avait pas exigé de dommages et intérêts, mais que justice soit rendue".
En outre, l'accusé a été condamné à trois ans de prison pour vol, selon la même source.
"Dix ans de prison ferme, trois ans pour vol, et sept ans pour viol" à l'encontre de Saindou Ahamada Hassan, surnommé "Mboedza" (poulpe), a détaillé le président du tribunal Mohamed Youssou.
L'avocat de la victime, Me Rémi Boniface, du barreau de St-Denis (La Réunion), s'est déclaré "vraiment satisfait" de ce verdict.
Le viol de la magistrate française sous la menace d'un couteau avait ému l'opinion, le coupable s'étant enfui à Anjouan, son île natale où il bénéficiait de la protection d'un parent haut placé dans l'appareil judiciaire.
Malgré "les fortes pressions des Français" selon un magistrat, les autorités comoriennes avaient refusé d'extrader le coupable.
"C'est logique que les Comores refusent d'extrader l'un de leurs citoyens, mais des négociations ont eu lieu sur le lieu du jugement, la coopération judiciaire a bien fonctionné", a expliqué Me Boniface à l'AFP.
Interrogé sur l'état d'esprit de la victime (absente à l'audience), l'avocat a confié qu'elle "commence à s'apaiser grâce à la qualité de la justice. La victime voulait la justice, pas d'argent. On n'avait pas exigé de dommages et intérêts, mais que justice soit rendue".